Mais où sont les médecins d’antan ?

Publié le par Louis Lacaze

Mais où sont les médecins d’antan ?

Les progrès impressionnants de la médecine ne doivent pas masquer les souvenirs empreints de nostalgie qu’on entend chez les seniors qui plongent dans leur passé. Un inventaire de leurs remarques peut donner à réfléchir.

Le médecin d’autrefois prenait une chaise et s’installait auprès du patient, le regardait dans les yeux, posait des questions ouvertes qui n’appelaient pas des oui et non comme réponses. Il laissait au patient la possibilité de s’exprimer, de poser des questions. Il ne tapotait pas en permanence son téléphone, son ordinateur ou sa tablette.

Autrefois le médecin n’était jamais pressé tandis que maintenant il donne toujours l’impression de faire une course contre la montre.

On pouvait voir que le médecin réfléchissait à votre problème, établissait un diagnostic et prenait le temps de tout vous expliquer.

Le médecin consacrait le temps nécessaire à vous examiner, se faisait une opinion de votre état de santé sans vous soumettre à des quantités d’analyses et d’examens complémentaires.

Le médecin vous connaissait, comme il connaissait toute votre famille, sans avoir recours à un ordinateur pour enregistrer un maximum d’informations sur votre personne.

Le médecin était libre et indépendant. Aucune armée de fonctionnaires ne le contrôlait en permanence.

Surtout, il n’était pas collé à l’écran d’un ordinateur. Les patients n’étaient ni des pavés d’écriture ni des cases à cocher. S’il est possible un jour de permettre aux médecins et aux infirmières de passer moins de temps devant les écrans et davantage auprès des patients, tout le monde sera gagnant.

La vieille école avait du bon. Avancer ne doit pas empêcher de se tourner vers le passé, les anciens ont bien des choses à nous apprendre.

 

Source :

Dr Suneel Dhand

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A
je ne sais ou sont passe les medecin d antan mais voici dans le tarn ne tombait pas malade en fin de semaine,pris de violent spasmes plies en deux on appelle le 15 on n'a un medecin regulateur,vers 9h<br /> on lui explique mais pourquoi vous avez attendu si longtemps avec agressivite,parce que j attendait que le debridat fasse son effet, et que l on ne va pas aux urgences,pour un oui pour un non alors il nous as repondu vous avez attendu jusque la et bien vous pouvez attendre,jusqu'a 4h cet apres midi un medecin,viendra.............on lui as mais non je ne peut pas, et bien debrouillez vous, j'etais plies en deux avec des douleurs abdominales intenses resultat mon beau frere est venu de lavaur pour m amener aux urgences a l hopital ou j'ai etait tres bien soigne jy suis reste 5jours, voila ce medecin devrait suivre un stage d'empathie!!
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L
Je compatis sincèrement à l’épreuve que vous avez dû subir, dans ces situations on se sent totalement désarmé. Des faits de cette nature ne doivent pas être ignorés mais transmis à la hiérarchie qui fera une enquête. Un élément douteux risque de ternir la réputation de ses confrères qui dans leur immense majorité apportent toute leur attention aux patients. Au passage je signale que si on déplore régulièrement l’encombrement du service des urgences il ne faut pas hésiter à se déplacer dans les cas graves, éventuellement faire appel aux pompiers. Le service de tri à votre arrivée a dû immédiatement vous prendre en charge.