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Quoi de commun entre ces films ?

Publié le par Bernard Pradines

Quoi de commun entre ces films ?Quoi de commun entre ces films ?Quoi de commun entre ces films ?

Voici des films emblématiques dans lesquels des personnes âgées sont des protagonistes de premier plan.

« Le Nom de la Rose » (1986) de Jean-Jacques Annaud nous compte la fin du Moyen-Age qui pointe son nez en Europe. Des bouleversements philosophiques sont en vue. Une autre conception du monde se fait jour dans la douleur. L’émergence de l’individu dans la société est là.

« La ballade de Narayama » (1983) de Shohei Imamura nous montre le début de la rupture avec la tradition rituelle d’élimination des vieillards dans un village japonais hors du temps que l’on devine moyenâgeux. Il s’agit de l’émergence du respect de l’individu, quel que soit son âge. Le jaillissement de l’individu dans le village est là.

Beaucoup plus proche de nous dans le temps et dans les croyances, il faut voir aussi « l’Adieu » (2019) de Lulu Wang. En Chine, de nos jours, la loi du silence autour de la fin de la vie amène chacun, ici une malade âgée et son entourage, à garder le silence sur sa pathologie et son pronostic vital engagé. Une tradition en butte à la mondialisation et à l’influence de l’Occident américain. L’apparition de l’individu dans la famille est ici.

En commun à ces trois films : le moment de rupture où la normalité est bousculée. Comme le disait un médecin fameux que la lectrice ou le lecteur auront reconnu : « Quand l’extraordinaire devient quotidien … »

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Il faut voir le film « Floride »…

Publié le par Bernard Pradines

Il faut voir le film « Floride »…

Oui, malgré quelques invraisemblances du scénario qui serait autrement plus banal, plus conforme à la réalité quotidienne.

Malgré le fait qu’un patient souffrant de la maladie d’Alzheimer (ou apparentée) est inimitable, même avec l’immense talent d’un acteur tel que Jean Rochefort. A moins que l’acteur principal ne soit lui-même atteint par cette pathologie comme dans le remarquable  « Vergiss-mein-nicht».

Oui, malgré l’absence quasi-totale de soins adaptés à domicile.

Malgré un cliché facile sur les roumains dont l’honnêteté est mise en doute. Une inquiétude diffuse qui transparait probablement du fait de la fréquence  croissante de l’aide à domicile effectuée par des travailleurs immigrés, en particulier en région parisienne.

Oui, il faut voir le film de Philippe Le Guay pour s’approcher de la souffrance des proches et du retentissement sur leur vie personnelle. Oui, surtout quand le film est servi par la grande Sandrine Kiberlain.

Publié dans films

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