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Soins palliatifs : les fausses routes sont-elles constantes ?

Publié le par Papi et Bernard Pradines

Kelley Babcock suggère la démarche suivante :

1 – Vérifier si le risque de fausse route est bien réel en faisant des tests.
2- L’administration d’aliments épaissis diminue-t-elle les risques ?
3 – Le risque de pneumopathie d’inhalation est-il avéré ?
4 – Des mesures préventives ont-elles été testées (position du patient et de son extrémité céphalique, stimulation au moment de la déglutition),  présentation de la nourriture (volume et vitesse).
Si l’administration de produits épaississants est décidée, il convient de bien choisir l’agent en question. Aux États-Unis l’amidon de maïs, très bon marché est couramment employé mais il épaissit plus que nécessaire certains aliments et doit être proposé au patient dès qu’il est préparé pour ne pas devenir une pâte épaisse. Ainsi, le dosage des épaississants doit être précis.
Il est souvent reproché aux épaississants de dessécher la bouche. On peut présenter au patient des glaçons, de petites cuillerées d’eau. Les poumons peuvent tolérer la présence de petites gorgées d’eau mais pas de soda, de café ou de jus de fruits.
En somme, les épaississants doivent être maniés avec précaution, au cas par cas,  de manière non systématique mais peuvent se révéler fort utiles chez des personnes qui souffrent fréquemment de pneumopathies dues aux fausses routes alors qu’elles ne toussent jamais quand elles absorbent des liquides. Dans le doute, l’inhalation intrabronchique de liquides est éventuellement vérifiée après prise orale d’un opacifiant suivie d’une radiographie.

Source: Kelley Babcock, http://tinyurl.com/ntl8rb7

Publié dans soins palliatifs

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