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Bilan d'étape : déjà 9 ans avec GérontoLiberté

Publié le par Bernard Pradines

Notre blog a été créé il y a neuf ans le 18 janvier 2013.

Voici le court bilan d’étape établi le 18 janvier 2022. A noter que les années pleines représentées ici concernent en fait les périodes allant du 18 janvier au 17 janvier de l’année suivante.

Nombre d'articles publiés dans l'année 2021

Ce sont 1092 articles qui ont été publiés sans compter ceux qui ont été retirés, dont 138 la première année, 115 la seconde, 135 la troisième, 125 la quatrième, 91 la cinquième, 99 la sixième, 107 la septième, 171 la huitième et 111 la neuvième.

Figure 1

Bilan d'étape : déjà 9 ans avec GérontoLiberté

Nombre de visiteurs dans l'année 2021

Par ailleurs, vous êtes 215 877 visiteurs qui avez consulté le blog depuis sa création, soit l’équivalent d’une ville intermédiaire comme Rennes. Dont 3 085 la première année, 8014 la seconde, 12 599 la troisième, 17 972 la quatrième, 23 916 la cinquième, 45 355 la sixième, 43 690 la septième, 39 671 la huitième et 21 575 la neuvième.

Figure 2

Bilan d'étape : déjà 9 ans avec GérontoLiberté

Nombre de pages vues dans l'année 2021

Vous avez ouvert 300 909 pages depuis la création du blog, dont 8 717 la première année, 12 679 la seconde, 21 887 la troisième, 26 447 la quatrième, 34 011 la cinquième, 59 151 la sixième, 56 116 la septième, 52 240 la huitième et 29 661 la neuvième.

Figure 3

Bilan d'étape : déjà 9 ans avec GérontoLiberté

Nombre total d'abonnés lors de l'année 2021

Désormais, 207 abonnés suivent régulièrement les parutions des articles, soit cinq de plus qu’en 2020. Ce nombre ne tient pas compte des lecteurs occasionnels et de la fréquentation sur les réseaux sociaux.

Figure 4

Bilan d'étape : déjà 9 ans avec GérontoLiberté

Merci pour votre fidélité et pour votre participation. Merci aux membres du comité de lecture.

Notre objectif premier demeure la liberté d'expression des articles et des commentaires. De surcroit, nous comptons bien continuer à conjuguer cette vertu avec la qualité et la gratuité.

Notre objectif n'est pas de colliger des chiffres de lectorat mais de "chercher la vérité et la dire" pour reprendre un adage célèbre. Cette démarche n'est pas forcément rassurante comme nous le supposions dès la première vague de la Covid-19 dans notre pays.

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Qu’est-ce qu’un senior aimerait vraiment faire ?

Publié le par Louis Lacaze

Qu’est-ce qu’un senior aimerait vraiment faire ?
Qu’est-ce qu’un senior aimerait vraiment faire ?
Qu’est-ce qu’un senior aimerait vraiment faire ?

Contempler des seniors dans la salle commune d’un EHPAD, immobiles devant un téléviseur en totale passivité peut déclencher un sentiment de gêne. Certes on vous expliquera qu’ils sont médicalement suivis, qu’ils ne souffrent pas, que la plupart d’entre eux sont inaptes à s’intéresser à leurs activités antérieures.

En fait, les personnes âgées atteintes de démence, de handicaps divers, de dépression sont trop souvent considérées comme définitivement incapables de s’intéresser à des activités qui correspondaient autrefois pour elles à des intérêts essentiels.

Ces activités peuvent être diverses : lecture, discussions, marche, promenade, ménage, jardinage. Les interrompre peut avoir des répercussions sur la santé physique et mentale des seniors et indirectement sur les aidants. Il est donc important de différencier les activités passe-temps des activités significatives qui peuvent se modifier en fonction des handicaps de santé mais un fond commun restera toujours présent. Les auteurs citent le cas d’un ancien passionné de voitures de sport. Il ne conduit plus, son aidante est au volant, il s’installe à l’arrière pour ne pas être tenté de toucher le volant et donne ses instructions à la conductrice. Il a adapté sa passion à son handicap.

Les techniques de communication en gériatrie permettent de découvrir les goûts et préférences des seniors et de différencier les activités secondaires des essentielles. Une réponse comme « rien ne m’intéresse » est un signal d‘alarme, elle cache un problème qui exige qu’on lui consacre toute son attention de toute urgence.

D’un coup de baguette magique les auteurs de l’étude aimeraient disposer du temps nécessaire pour créer un climat d’empathie, amener au cours de conversations le patient à s’exprimer. Augmenter le nombre de thérapeutes. S’inspirer des techniques habituelles des établissements d’hospitalisation pédiatriques. Abattre le cloisonnement entre le médical, le physique et le social, alors que tout est lié.

Commentaires de Bernard Pradines. Les situations décrites ci-dessus relèvent de plusieurs facteurs explicatifs. Ne rien proposer à des personnes âgées en établissement, c’est s’exposer à aggraver la démotivation, le retrait, le repli sur soi des résidents. Deux grandes avenues pathologiques peuvent aussi contribuer à ce constat : la dépression et l’apathie qu’il conviendra de distinguer.

A mon avis, il ne faut pas négliger un autre aspect moins souvent évoqué. Celui du désir du bien-portant, membre de la famille, ami ou soignant qui observe cette situation avec consternation. Ainsi, cette attitude d’éloignement des personnes aimées, ce comportement, font souffrir l’entourage de la résidente ou du résident. C’est le prélude de la mort dont une représentation est celle d’un retrait définitif. D’où la tentation d’animer à toute force cette personne dont la flamme vacille. Au risque d’attendre d’elle ce qu’elle n’est plus en mesure de fournir : une énergie vitale qui lui fait défaut. Dit crument, il faut certes proposer des activités adaptées, mais il faut aussi savoir « ficher la paix » à ceux dont le désir est de ne pas être sollicité. Dans notre vie quotidienne, nous avons tous connu ces moments pénibles où l’on nous a incités fortement à danser ou à chanter, pire à boire, alors que nous ne le savions pas, ne le pouvions pas ou ne le voulions pas. Agir n’est pas toujours une bonne chose. S’abstenir n’est pas toujours une mauvaise chose. L’écoute respectueuse doit précéder l’action, ou l’absence d’action.

Source :

Publié dans EHPAD, aidants, famille

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