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Mère-fille : l’inversion des rôles ?

Publié le par Bernard Pradines

Mère-fille : l’inversion des rôles ?

Il est coutumier d’évoquer l’inversion des rôles entre les mères et les filles lorsque les premières deviennent dépendantes des secondes. Cette considération a d’autant plus de pertinence que la mère souffre de troubles cognitifs, affectifs et motivationnels. La description de cette situation permet d’appréhender la directivité nouvelle effectuée par la fille sur sa mère. Au fond, il s’agit souvent d’une inversion d’un rapport de pouvoir, voire de domination.

Pourtant à y regarder de plus près, cette considération masque une autre réalité importante et fréquente : le retour de la fille au sein de sa famille originelle, de son cocon familial. Il s’en suit une éventuelle tension, voire un déchirement, entre l’attention portée à la nouvelle famille créée depuis l’union conjugale et celle destinée à l’ancienne qui se rappelle alors pleinement à elle. Pour mieux mesurer cette dimension, il convient de considérer en négatif ce qui advient lorsqu’il s’agit de belles-filles et non de filles, ce qui se traduit par des conséquences généralement différentes.

Publié dans aidants, dépendance

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Quand l'âge n'altère pas l'espoir

Publié le par Bernard Pradines

En écoutant la première chanson ci-dessous :

Paroles de Les cerisiers
 Jean Ferrat
 
J'ai souvent pensé c'est loin la vieillesse
Mais tout doucement la vieillesse vient
Petit à petit par délicatesse
Pour ne pas froisser le vieux musicien
 
Si je suis trompé par sa politesse
Si je crois parfois qu'elle est encor loin
Je voudrais surtout qu'avant m'apparaisse
Ce dont je rêvais quand j'étais gamin
 
Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie dû boucler mes valises
Et qu'on m'ait poussé dans le dernier train
 
Bien sûr on dira que c'est des sottises
Que mon utopie n'est plus de saison
Que d'autr' ont chanté le temps des cerises
Mais qu'ils ont depuis changé d'opinion
 
Moi si j'ai connu des années funestes
Et mes cerisiers des printemps pourris
Je n'ai pas voulu retourner ma veste
Ni me résigner comme un homme aigri
 
Tant que je pourrai traîner mes galoches
Je fredonnerai cette chanson-là
Que j'aimais déjà quand j'étais gavroche
Quand je traversais le temps des lilas
 
Que d'autres que moi chantent pour des prunes
Moi je resterai fidèle à l'esprit
Qu'on a vu paraître avec la Commune
Et qui souffle encore au cœur de Paris

Publié dans politique

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