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La covid-19 et les fêtes de fin d’année ne font pas bon ménage.

Publié le par Bernard Pradines

La covid-19 et les fêtes de fin d’année ne font pas bon ménage.

La conjonction de la pandémie, des réunions de fin d’année, d’une épidémie possible de grippe ne pouvait pas plus mal tomber. Vient s’ajouter une inquiétude supplémentaire : lasse de se voir constamment rappeler depuis des mois le caractère impératif des mesures de protection, un relâchement de la vigilance de la population reste à craindre.

Par temps froid et sec les gouttelettes et aérosols de virus perdent leur humidité, deviennent plus légers et restent plus longtemps en suspension dans l’air ; ce mécanisme est reconnu actuellement comme le principal vecteur de contamination, bien plus que le contact avec une surface solide. Le Sars-Cov-2, tout comme le virus de la grippe, est protégé par une membrane qui avec le froid prend l’apparence d’un gel qui assure sa protection. Le froid accompagné d’un air sec fragilise les voies nasales et facilite l’invasion du virus.

Il est maintenant établi que les logements sont actuellement la source principale de contamination alors que les participants à une fête de fin d’année, amis et membres de la famille ont inconsciemment tendance à baisser la garde.

Le port du masque en permanence étant difficile à envisager, se protéger d’une contamination par voie aérienne est problématique. Un repas en plein air ou les fenêtres ouvertes ne peut s’envisager en cette saison dans l’hémisphère nord. Si les hôpitaux et des bâtiments récents renouvellent l’air ambiant douze fois par heure, les restaurants de trois à cinq fois, un logement classique ne le renouvelle qu’une fois toutes les deux heures. Un ventilateur classique ne ferait que brasser l’air, diffusant le virus.

Avant de lancer des invitations, une étude du risque s’impose. Y aura-t-il des personnes âgées, particulièrement à risque ? Certains participants vont-ils emprunter des transports en commun ? Viennent-ils de secteurs fortement contaminés ?

Si la décision de respecter la tradition d’une réunion de fête est maintenue, la recherche de mesures visant à la sécuriser s’impose. Les participants devront au cours des semaines précédentes éviter toute situation à risque. La durée de la réunion sera réduite au minimum. Au cours des repas les participants ne devront toucher ni les couverts pour se servir, ni les carafes et bouteilles. Il ne restera plus qu’à désigner un volontaire pour effectuer le service.

Commentaires de Bernard Pradines. La liberté dit-on, nous manque seulement quand nous la perdons. Est-il raisonnable, si l’on est une personne à risque, d’assister à une telle réunion ? A moins de se trouver seul et isolé sans moyen de communication. Auquel cas l’aspect affectif et psychologique peut devenir plus dangereux que la pandémie elle-même. Une appréciation délicate à effectuer au cas par cas.

Sources

  • Anne-Laure Barral FranceinfoRadio  13/11/2020

 Un site internet mis au point par des chercheurs américains vous aide à calculer le pourcentage de risque de croiser une personne malade du Covid-19. Une application que ces chercheurs ont voulu rendre accessible au grand public avant les fêtes de fin d'année. 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/quels-sont-les-risques-d-avoir-le-covid-au-menu-des-fetes-de-fin-d-annee_4161605.html

“Our biggest worry is Covid-19 fatigue,” a coronavirus expert says. “People are losing respect for the virus and letting their guard down, which is a bad idea.”

It’s been a year of sacrifice, social distancing and skyrocketing stress. Can we at least enjoy Thanksgiving? In terms of risk, the timing of the Thanksgiving holiday couldn’t be worse. The coronavirus is raging across the country

Publié dans Covid-19, prévention

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