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histoire

Pasteur, un héritage mis en parallèle avec la covid

Publié le par Louis Lacaze

Pasteur, un héritage mis en parallèle avec la covid

​​​​​​Le mois de décembre 2022 a marqué le 200ème anniversaire de la mort de Pasteur et le troisième anniversaire de l’épidémie de Covid-19 en Chine. L’héritage de Pasteur est évident dans les mesures de protection recommandées à la population et dans la diffusion de la vaccination.     

Au XXIème siècle comme au XIXème, les échanges d’idées entre les chercheurs, le public, les services de santé et les politiques ont suivi un chemin cahoteux où se côtoyaient des médecins, des scientifiques aussi bien que des profanes qui s’opposaient à la vaccination jugée contre-nature et dangereuse.

Les sciences sociales ont pu établir qu’au XIXème siècle la maladie frappait davantage les personnes âgées, les classes sociales défavorisées ainsi que les personnes souffrant d’affections chroniques. La pandémie du Covid-19 a particulièrement touché les mêmes catégories de la population englobant les réfugiés clandestins, les mal-logés, les victimes du racisme.

Les sciences sociales peuvent envisager d’agir sur deux plans différents : comment améliorer les techniques de communication entre les politiques, les chercheurs, le personnel soignant sur le terrain, les populations ? Le second axe est celui de la lutte contre les inégalités sociales. Deux exigences pour envisager une lutte efficace contre les pandémies à venir.

Commentaires de Bernard Pradines. Encore faudrait-il que la réalité de cette affection, sa gravité et la nécessité de tirer les leçons de la pandémie ne soient pas niées. Au fond, rien de nouveau depuis Louis Pasteur quand l’irrationnel se confronte à la démarche scientifique.

Source

Giles-Vernick T, Cheah PY, Matta G, Lima NT. Louis Pasteur, COVID-19, and the social challenges of epidemics. Lancet. 2022 Dec 17;400(10369):2166-2168

 

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Le grand remplacement par migration a déjà eu lieu

Publié le par Bernard Pradines

Où finissons-nous notre vie en France ? Nous vivons un déplacement massif vers des établissements. Il s’agit du grand remplacement  de la famille, partiel ou total, par des services. Une substitution qui s’est effectuée essentiellement en trois générations. D’abord, c’est le recours à des services à domicile qui précédent celui des institutions dédiées aux soins et à la dépendance : hôpitaux, cliniques, EHPAD.  Des EHPAD où meurent 26 % des français en 2019, tous âges confondus, d’après l’atlas des soins palliatifs1 de 2023. La même année, 53 % d’entre nous décèdent dans les établissements de soins que sont hôpitaux et cliniques2.

Dans l’ensemble des établissements d’hébergement pour personnes âgées, la durée de séjour moyenne est de deux ans et sept mois en 20193.

Problème : cette ultime migration n’est pas souhaitée par 85 % de nos concitoyens ni dans le lieu, ni dans la manière, car ils voudraient finir leur vie chez eux4, même si des adaptations à leur nouvelle vie sont possibles, surtout grâce au dévouement des personnels des EHPAD. 

1 Édition 2023 de l’Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie. 22 mars 2023. https://www.csphf.fr/2023/03/22/edition-2023-de-latlas-des-soins-palliatifs-et-de-la-fin-de-vie/

2 INSEE. Les décès en 2021 - Graphique de série longue État civil – Insee Résultats. https://www.insee.fr/fr/statistiques/6539843

Publié dans actualité, histoire, fin de vie

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