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politique

Loi de fin de vie : réponses à nos questions

Publié le par Bernard Pradines

Loi de fin de vie : réponses à nos questions
Dans la préparation de la visioconférence relative aux lois de fin de vie du Dr Serge Bismuth le 23 septembre 2021, nous avons recueilli 46 réponses à un questionnaire censé vérifier la connaissance de la loi en vigueur.
Nous vous en fournissons ci-dessous les résultats intégraux après un court exposé des principales erreurs retrouvées dans les réponses.
  • L’institution de la personne de confiance est ancienne : elle date de 2002.
  • Il n’est jamais prévu d’imposer à quiconque la désignation d’une personne de confiance ou la rédaction de directives anticipées.
  • Le fait d’être sous tutelle ne permet pas de désigner une personne de confiance ou de rédiger des directives anticipées sans conditions préalables.
  • Les directives anticipées sont valables indéfiniment sauf si révoquées ou modifiées.
  • Une personne mineure ne peut pas valablement désigner une personne de confiance ou rédiger des directives anticipées
 
Voir ci-dessous les résultats complets.
 
Réponses aux 13 questions fermées :
 
Réponses à la question ouverte relative aux différences entre sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès et euthanasie
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Rappel et lien vers la visioconférence : cinquième risque, définition et intérêt

Publié le par Bernard Pradines

Rappel et lien vers la visioconférence : cinquième risque, définition et intérêt

Visioconférence ouverte à tous publics sous l’égide de l’Association Tarnaise de Gérontologie le vendredi 22 octobre 2021 de 18 heures à 20 heures.

Cette réunion-débat sera animée par Madame Joëlle le Gall[1].

Nous proposons que cette conférence soit publique en direct et en replay. Aussi, vous voudrez bien couper votre caméra si vous ne voulez pas figurer en image sur la diffusion.

Lien vers le Zoom du vendredi 22 octobre 2021 à 18 heures : 

 https://us02web.zoom.us/j/86897409994?pwd=cVByRlk5eEtsdXZGT3JWSDlPbStEdz09

 Lien vers le questionnaire facultatif d’évaluation des connaissances : https://forms.gle/cM93JX8YvKaWqWVQ7

 Inscription facultative souhaitable à bpradines@aol.com


[1] Présidente de BVE 35 (Bien Vieillir Ensemble Ille-et-Vilaine)

Présidente de BVE.BZH (Fédération bretonne regroupant le 29, le 35 et le 56)

Présidente fondatrice de la FNAPAEF (2004 à 2014) (Fédération Nationale des Associations de Personnes Âgées Et leurs Familles et Amis)

Chevalier de l’ordre du Mérite et membre du comité Directeur de l’ONM 35 (Association Nationale des Membres de l’Ordre du Mérite - section d’Ille-et-Vilaine)

Cinquième risque – suppression de la barrière de l’âge

L’horizon d’une révolution sociale dont les français doivent s’emparer

A l’heure où de nombreuses questions se posent pour une meilleure qualité de vie des seniors, il est urgent d’apporter un éclairage sur la création d’un cinquième risque (ou une cinquième branche de sécurité sociale) permettant de répondre au financement de l’accompagnement d’un citoyen, victime d’une incapacité, d’un handicap, quel que soit son âge.

A situation équivalente, les aides humaines et financières proposées sont très différentes, que l’on réside en établissement ou à domicile, selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre de la barrière de l’âge fixée à 60 ans. Est-il normal qu’un citoyen soit enfermé dans un registre inégalitaire à cause de son âge ? Est-il acceptable que les aides qui lui sont apportées ne soient pas à la hauteur de ses réels besoins pour protéger son maintien en santé et pour répondre à la compensation de son handicap et de sa perte d’autonomie ? Et ceci quelle qu’en soit l’origine : une maladie invalidante, un déficit d’ordre physique, psychique, cognitive, accidentelle…

Ce cinquième risque, réclamé de longue date par de nombreuses organisations associatives et professionnelles, n’a pas été retenu par les précédents gouvernements qui ont préféré enfermer les plus de 60 ans dans un registre différent : d’un côté les personnes âgées dépendantes, de l’autre les personnes handicapées.

Il faut aujourd’hui reconnaître cette volonté du Président Emmanuel Macron de poser les premières pierres de cette révolution sociale, actée depuis juin 2020, et intégrée dans la loi sur le vieillissement reportée en fin d’année 2021, et maintenant à la fin du quinquennat.

Mais ce cinquième risque ne se construira pas en un jour s’il demeure un « effet d’annonce », d’autant plus qu’il concerne l’ensemble des français. Il est impératif d’expliquer aux citoyens les enjeux que cela représente et de leur donner la parole afin qu’ils puissent se prononcer sur leurs attentes en participant à un débat démocratique.

Aujourd’hui quelles sont les conséquences financières, humaines et sociales de la barrière de l’âge actuellement fixée à 60 ans ? D’un côté le handicap, de l’autre la dépendance.

Demain, à quelles avancées pourrons-nous prétendre avec la création de ce cinquième risque ? Quelles peuvent être les retombées économiques et sociales liées à la suppression de la barrière de l’âge ?

C’est le sujet que je vous propose d’aborder, en ouvrant le débat sur cette nécessaire révolution sociale.

Joëlle LE GALL

Présidente de BVE 35 (Bien Vieillir Ensemble Ille-et-Vilaine)

Présidente de BVE.BZH (Fédération bretonne regroupant le 29, le 35 et le 56)

Présidente fondatrice de la FNAPAEF (2004 à 2014) (Fédération Nationale des Associations de Personnes Âgées Et leurs Familles et Amis)

Chevalier de l’ordre du Mérite et membre du comité Directeur de l’ONM 35 (Association Nationale des Membres de l’Ordre du Mérite - section d’Ille-et-Vilaine)

Rennes le 29 septembre 2021. Communiqué de la Fédération bretonne BVE/BZ :

Publié dans législation, politique

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