Des chercheurs de l’université Concordia recommandent l’adoption d’une attitude positive : « j’ai de gros problèmes, mais tout n’est pas catastrophique pour moi. Et je n’en suis pas responsable, je n’ai pas de reproches à me faire ». Le taux d’hormones de stress sera diminué. Pour ceux qui vivent en institution, il est important de participer aux activités proposées.

Ils conseillent aussi de s’astreindre à rétablir le contact avec d’anciennes connaissances. Les inviter à vous rendre visite, à sortir avec vous.

Il semble judicieux d’adopter un animal domestique : ceci diminuerait le risque de dépression. Les chiens aiment recevoir et donner des marques d’affection. Les promener permet d’entrer en contact avec d’autres personnes.

Accompagner une personne âgée malade, c’est d’abord l’écouter pour connaître ses souffrances, ses besoins et ses désirs. L’écoute revêt une importance majeure lors de toutes les phases de l’évolution : du diagnostic à la fin de la vie en passant par l’aide aux « aidants ». Pourtant, il est bien plus difficile d’écouter que de parler. Parler, c’est agir, « faire quelque chose », conseiller, tenter de remédier. Ecouter est passivité apparente, c’est aussi vouloir entendre et comprendre mais aussi ressusciter en soi des souffrances personnelles que l’Autre réveille. C’est ce que semble indiquer Maurice Bellet dans la phrase suivante extraite de son ouvrage éponyme : « L'écoute peut donner d'entendre en soi-même l'inavouable, jusqu'à ce qu'il se dénoue et que soit libre la puissance non mesurable qui était serrée là ».

Maurice Bellet, L'écoute, Desclée De Brouwer , Paris Octobre 1995 ISBN : 978222003076X