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Médicaments : s’abstenir ?

Publié le par Bernard Pradines

Médicaments : s’abstenir ?

Voici la liste de médicaments utilisés fréquemment en gériatrie, sélectionnés par moi-même, dont la revue PRESCRIRE (février 2014) souhaiterait qu’ils soient écartés de l’ordonnance du médecin :

Antalgiques :

  • célécoxib (Celebrex®)

  • étoricoxib (Arcoxia®)

  • parécoxib (Dynastat®)

  • floctafénine (Idarac®)

  • piroxicam (Feldène® ou autre)

  • thiocolchicoside (Coltramyl® ou autre)

  • kétoprofène en gel (Ketum® gel ou autre)

Maladie d’Alzheimer :

  • Aucun des traitements dits spécifiques n’est retenu par la revue Prescrire qui les récuse tous.

Antidépresseurs :

  • duloxétine (Cymbalta®)

  • milnacipran (Ixel® ou autre)

  • venlafaxine (Effexor® LP ou autre)

  • tianeptine (Stablon®)

Métabolisme :

  • fénofibrate (Lipanthyl® ou autre)

  • bézafibrate (Befizal®)

  • ciprofibrate (Lipanor® ou autre)

Médicament à visée cardio-vasculaire :

  •  trimétazidine (Vastarel® ou autre)

Médicament à visée digestive :

  • dompéridone (Motilium® ou autre) et dropéridol (Droleptan®)

Ostéoporose :

  • strontium ranélate (Protelos®)

Arthropathies micocritallines

  • Colchimax® (colchicine + poudre d’opium + tiémonium)

N.B. Le prescripteur peut se trouver en situation de courir des risques du fait du bénéfice attendu en tenant compte des risques encourus.

Pour envisager les 68 médicaments déconseillés, voir la source en accès libre en suivant le lien ci-dessous :

Publié dans médicaments

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Les erreurs thérapeutiques

Publié le par Pradines

Le manque de formation des personnels, leur insuffisance numérique, leur rotation, leur arrivée récente, leur inexpérience, la routine, la délégation de responsabilité (de l’infirmière à l’aide-soignante ou à l’étudiante en soins infirmiers), la prescription verbale ou écrite en minuscules, la polymédication, font courir des risques d’erreurs en établissements, en particulier dans le domaine thérapeutique. Elles sont honteuses, donc souvent cachées au résident et à sa famille mais aussi aux autres acteurs de l’institution. Elles sont rarement déclarées à la Pharmacovigilance. Au lieu d’être considérées comme des opportunités à analyser et à diffuser largement sans stigmatisation et sans culpabilisation, elles sont souvent utilisées comme un outil à géométrie variable de gestion des personnels. Il faudra beaucoup de temps et d’efforts pour que l’erreur apparaisse pour ce qu’elle devrait être : une réelle chance pour les équipes d’améliorer les soins et la sécurité. Enfin, on peut espérer une amélioration de la sûreté des prescriptions et de l’administration des médicaments par des moyens de contrôle informatique.

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